La France sans foot!

25/06/2008 11:32
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Un petit billet d'humeur sur mon ressenti par rapport à l'Equipe de France de football et les Français lors de cet Euro2008.
Un constat lamentable..
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Le Français ne supporte son équipe que lorsque celle ci atteint les demis finales d'une compétition.
Pourquoi? Alors que partout ailleurs, dans n'importe quel pays du monde l'Equipe nationale de foot rallie, à la majorité des cas, tout un peuple à une même cause!
Cette peur débile de passer pour un con en cas de défaite? Certes... mais passer pour un con aux yeux de qui? Du voisin, du collègue, du cousin?
Alors que lui même s'il était "normal" serait dans le même cas?
Mais qu'est-ce qu'on en aurait à foutre franchement, si dans ce pays les gens étaient dotés d'un minimum de couilles et de fierté?!

Aucune activité populaire à par le sport et à fortiori le football ne développe ce sentiment d'union, ne provoque autant d'émotions, qu'elles soient de joie ou de peine.
Pourtant en faiblard, le Français ne saisi jamais l'occasion qui lui est donnée d'être rassemblé et fier. L'occasion d'oublier le train-train quotidien et de tendre vers le même objectif.
C'est malheureux, mais tellement réaliste.
A la limite , tout ceci n'est que gérémiade, puisqu'au fond...

LA FRANCE S'EN FOUT!

Commentaires (7)

Flux RSS 7 messages · Premier message par rachmaninov · Dernier message par rachmaninov

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  • du même avis marre de ses pseudo suporter :)
  • Le pays qui ne s'aime pas (plus ?). Sacré mystère. Pendant la RWC2007, j'ai vu des potes qui évitaient les regards pendant la marseillaise, pour continuer de faire croire qu'ils sont bien au dessus de ça.
  • Pour moi la France est un cimetière géant. C'est triste, mais actuellement il n'y a rien à tirer de ce pays...
  • J'ai vu pourtant quelques maillots sortis après les défaites, et ça m'a fait bien plaisir. Sinon, c'est vrai qu'on ne supporte l'EdF que lors des trucs fantastiques et c'est dommage.
    Par contre, de là à en venir à des questions d'amour de la patrie...Je suis fier de ma mère, je l'aime, par contre, j'ai du mal à être fier de mon pays et à l'aimer. Non pas que je ne l'aime pas et que je n'en suis pas fier. Je suis simplement indifférent. Par contre, je peux être heureux de lire Céline en VO, ou Camus, ou Vian ou je ne sais qui encore, ou d'écouter Brassens ; ou alors, être heureux de l'enseignement que j'ai parfois eu. Mais là il n'est pas question d'amour de la nation. Il faut être un peu fou pour être amoureux d'un drapeau, d'une révolution, non ? J'apprécie certaine facette du système français comme sa culture, mais aimer son pays, non mais c'est pas sérieux!
  • "Pour moi la France est un cimetière géant. C'est triste, mais actuellement il n'y a rien à tirer de ce pays..."

    Faut tout de même se méfier quand on embrasse d'une seule généralité 60M de personnes, même si on le fait par ailleurs quotidiennement. De plus, si il y a bien une nation dans le monde qui est en train de claboter, c'est bien l'Italie avec son taux de fécondité à 1,3. Mais ne présumons pas trop d'un vieux pays qui ne gagne jamais qu'aux tirs au but. Bref.

    Au collège, on m'a expliqué que ce qui fondait la nation, c'était la volonté de vivre ensemble (définition surtout française, qui fait peu de cas du sang ou autre). Cela implique soit que cela est préférable à vivre égoïstement (en gros, ce serait ça le patriotisme), ou alors à vivre avec d'autres (là ça tendrait au nationalisme, si je ne me trompe pas). Le français, par ses réflexes égalitaires, par sa tradition universaliste - qui est pour moi ce que le cimetière est pour paolo - tend plutôt au patriotisme ; ou alors, c'est du nationalisme honteux ou transgressif. Bien sûr, souterrainement, les deux cohabitent chez les gens.
    La "fierté" relève plutôt du nationalisme : normalement, c'est une certaine idée de sa valeur qui sous-tend la fierté. Ca n'est donc pas étonnant je crois que la fierté soit tiède, notamment chez des gens qui ont une sensibilité de gauche et chez qui l'égalitarisme est particulièrement vigilant.
    Ce qui soutient le patriotisme en France, en tout cas pour la partie consciente, c'est la conscience d'avoir un destin commun - par les hasards de la géographie et de l'histoire, et la capacité à réaliser de belles choses ensemble, et non directement de faire mieux que les voisins - car, spontanément, on consent volontiers que les nations se valent.
    A l'époque ou la France pouvait écraser l'Europe (* on va encore me renvoyer à mes vieux Ca m'intéresse, mais tant pis), pour soutenir l'effort de guerre, on exaltait la nation en se racontant qu'on était les libérateurs de peuples opprimés - et non qu'on était une race meilleure ou plus civilisée. En 1998, l'important n'était pas tant d'être meilleurs que les brésilos, mais d'être parvenu à construire une victoire ensemble, c'est à dire et en fantasmant sur la fusion des notions de peuple et de nation. Le peuple étant la somme des gens qui, matériellement, ont une vie comparable, et la nation étant d'abord une communauté de gens solidaires. Qu'on songe aussi, en comparaison, aux manifestations du patriotisme américain - que l'on connaît par coeur - qui est, lui, profondément inégalitaire.
    Tu remarqueras d'ailleurs, ulrich, que les premières images qui viennent à l'esprit, quand on songe à ce qu'a pu faire la France, c'est la littérature - le pays s'étant avant tout construit par la langue. Le goût de la littérature en France, car ça aussi c'est très français, c'est aussi une manifestation de son attachement à notre façon de vivre ensemble, donc à l'idée de nation française.
  • ce qui est fou c'est que c'est un universitaire en socio qui dit qu'il n'y a rien à tirer de la France en une seule généralité... :))

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